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RFI    |     Sep 2017    |     0

Réseaux sociaux: le continent africain de plus en plus connecté
Facebook, Instagram ou encore LinkedIn, ces réseaux sociaux sont de plus en plus plébiscités sur le continent africain. Le nombre de ses utilisateurs a bondi en 2016 : 146,6 million d'internautes africains possèdent par exemple un compte Facebook, selon une étude réalisée par Medianet, un cabinet tunisien. Etat des lieux. Parmi les pays les plus connectés, l'Egypte est au sommet. Là-bas, trente-trois millions de personnes, soit un peu plus d'un tiers de la population du pays, possèdent un compte Facebook. C'est environ 15% de hausse en une seule année. L'Algérie se place en deuxième position avec dix-sept millions d'utilisateurs du réseau social de Mark Zuckerberg. Quasiment la moitié de la population algérienne. Viennent ensuite le Nigeria, puis l'Afrique du Sud ou encore le Maroc. Des internautes de plus en plus nombreux en raison de la baisse du prix des smartphones, mais aussi grâce à l'amélioration relative des réseaux télécoms sur le continent africain. Facebook n'est pas une exception. Les autres applications se développent elles aussi notamment Linkedin, le réseau social professionnel, qui a progressé de 25% en un an selon l'étude. Dans le top 5 des pays qui utilisent ce réseau, on trouve l'Afrique du Sud, le Nigeria, l'Egypte, le Maroc ou encore le Kenya. Instagram, ce réseau qui permet de poster des photos, ne compte pour l'instant que vingt millions d'utilisateurs en Afrique, moins de 2% des habitants du continent. Mais d'ici 2018, les experts prévoient un développement important de cette application, comme pour Twitter ou encore Snapchat. La Tunisie, un cas d'école Les Tunisiens sont pour leur part ultra-connectés. Un phénomène illustre d'ailleurs cela : le nombre d'abonnés au téléphone dépasse le nombre d'habitants. En 2016, plus de 55% de la population détient un compte Facebook. C'est plus d'un habitant sur deux. Un profil majoritairement masculin : 57% d'hommes, contre 43% de femmes. Le cabinet Medianet fournit également une sorte de cartographie des zones d'utilisations de Facebook : sans surprise, c'est la capitale et le grand Tunis qui concentrent la grande majorité des utilisateurs, suivis par des villes côtières comme Monastir, Sousse ou encore Sfax. Des Tunisiens qui se servent donc très fortement de ce réseau social : il est d'ailleurs courant de demander à quelqu'un que l'on vient tout juste de rencontrer son compte Facebook plutôt que son numéro de téléphone. Mais en Tunisie, la révolution s'est aussi faite en ligne. Depuis six ans maintenant, et avec la fin de la censure, les internautes profitent largement de la liberté d'expression. Et un de leurs moyens privilégiés, c'est Twitter, où des milliers de messages en 140 caractères sont postés chaque jour.
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RFI    |     Sep 2017    |     0

Le nom de domaine internet «.africa» est désormais disponible
L'extension «.africa» est accessible au grand public depuis mardi 4 juillet 2017. Lancé en marge du sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, ce nom de domaine internet voit le jour 32 ans après l'extension «.com». Sur un continent de plus en plus connecté, le lancement de cette extension africaine est loin d'être anecdotique. « Le .africa nous permettra de raconter notre propre histoire. » C’est dans ces termes que la présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, affirmait en mars dernier le soutien de l’UA à la création d’un nom de domaine continental. L’extension .africa débarque enfin après quatre ans de gestation. Et pour l’entrepreneur marocain Hamza Aboulfeth, membre du comité de création de l’extension, c’est avant tout une belle vitrine pour le continent. « C'est quand même une extension qui va couvrir tout un continent, que ce soit dans le domaine de l'assurance, que ce soit dans le domaine des banques, etc. Donc, moi en tant que professionnel, je peux vous dire que ce nom de domaine, il vaut de l'or », explique-t-il. Des économies en perspective pour les acteurs du web africain L'un des points forts de cet outil, c'est son prix. Compter 18 dollars pour rattacher l’extension .africa à l'adresse d'un site web, alors qu’il faut débourser une fortune dans certains pays pour les extensions locales. « Par exemple, la Namibie : 2 000 dollars. Au Burkina Faso, c'est assez élevé, c'est dans les 200 dollars. Donc, forcément, le .africa aujourd'hui, ça reviendrait toujours moins cher », s'enthousiasme Hamza Aboulfeth. Le succès du nouveau domaine internet ferait aussi du bien aux caisses de l’Union africaine. Les revenus tirés du .africa contribueront à financer la Commission de l’organisation continentale africaine.
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